Le droit au répit pour les aidants familiaux

La loi d’adaptation de la société au vieillissement entrée en vigueur au 1er janvier 2016 prévoit un droit au répit pour les proches aidants des personnes âgées en perte d’autonomie ou des personnes atteintes de handicap. C’est un temps pensé pour que l’aidant familial puisse se reposer, se ressourcer, prendre du recul, se soigner aussi.

Les dispositifs accessibles dans le cadre du droit au répit

Quelques exemples de dispositifs accessibles dans le cadre du droit au répit :

  • L’hébergement temporaire : propose l’accueil et l’accompagnement de votre proche sur une période pouvant varier de plusieurs jours à plusieurs mois, dans un établissement médico-social. Cette solution pourra être adaptée dans le cas où l’aidant a besoin de repos, en cas d’hospitalisation d’urgence de l’aidant ou lorsque l’aidant fait adapter le logement du proche. La durée de l’accueil est limitée à 90 jours par an (en un ou plusieurs séjours).
  • L’accueil de jour : permet à l’aidant de prendre des moments de répit au cours de la journée. L’aidé est accueilli une à plusieurs fois par semaine, en journée, dans des structures médico-sociales.
  • Le renforcement de l’aide à domicile à travers une augmentation du nombre d’heures d’aide à domicile, afin de soulager le rôle de l’aidant.

Quels sont les financements possibles pour le droit au répit ?

  • Pour les enfants : les frais d'accueil sont entièrement pris en charge par l'Assurance Maladie.
  • Pour les personnes en situation de handicap : les frais d'accueil sont partiellement pris en charge par l'Assurance Maladie ou le Département selon les établissements. Une participation à hauteur du forfait journalier hospitalier (20€) reste à charge pour la personne accueillie (éventuellement pris en charge par certaines mutuelles).

Les plateformes de répit et d'accompagnement (handicap)

Les plateformes de répit et d'accompagnement (personne âgée)

Possibilité de solliciter des aides financières complémentaires auprès des services d'action sociale des caisses de retraite complémentaire et des mutuelles.

L'aide au répit dans le cadre de l'APA

Le proche aidant qui assure une présence ou une aide indispensable au soutien à domicile d’un bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et qui ne peut être remplacé peut ouvrir droit dans le cadre de l’APA, à des dispositifs répondant à des besoins de répit. L’aide au répit peut se déclencher lorsque le plafond du plan d’aide APA de la personne aidée est atteint. Il convient de se renseigner auprès du Conseil Départemental de son département.

Contactez les services des unités personnes âgées & personnes handicapées

Le droit au répit si vous êtes hospitalisé

Il peut arriver que le proche aidant subisse une hospitalisation. Lorsque sa présence ou son aide est nécessaire et essentielle, une aide ponctuelle peut être octroyée pour financer :

  • L’hébergement temporaire de la personne dépendante,
  • Une aide à domicile.

Comment en faire la demande ?

Elle doit être faite au Président du conseil départemental. Deux situation peuvent se présenter :

  • Vous connaissez à l’avance la date de votre hospitalisation : vous devez en faire la demande au plus tard un mois avant le jour de l’hospitalisation.
  • Vous ne connaissez pas à l’avance la date de votre hospitalisation : vous devez faire la demande le plus tôt possible.

Trouvez le CLIC le plus proche de chez vous

Contactez les services du Département des unités personnes âgées & personnes handicapées

Cette page vous a-t-elle été utile ?